Près des yeux loins du coeur

AIght j'suis en criss vraiment frustrer pis l'pire c'est que j'arrives même pas a la détester :@

Je t'ai rencontré il y a de ca plus d'une année,
Une femme comme toutes les autres sur le chemin de ma vie.
T'es sortie de mes pensées aussi rapidement que tu y es entrée,
C'est un soir de novembre que tu es sortie du tiroir des oubliés.

T'étais belle, fière, franche et forte,
T'avais de ces yeux qui parlent d'eux même,
Le genre de regards qu'on ne peut soutenir.
Ta voix, comme une note cristalline, vibré mes pensées.

Je t'avais dans la peau, t'étais dans mon sang!

C'est là que j'ai commencé à m'attacher,
J'avais une peur bleue d'aller de l'avant, mais je devais sauter,
Je t'ai regardé, tu m'as embrassé, je t'ai prie dans mes bras,
Quand la porte du métro c'est fermé, un sourire naquit.

Au plus profonds de moi, la graine de l'amour germait!

Je suis retourné chez moi avec cet air d'amoureux innocent,
Je me suis coucher le visage tout illuminé,
Pour me réveiller un après-midi au Mexique et comprendre que t'étais partie.
J'ai bien tenter de passer par-dessus, mais je pouvais pas.

Et maintenant, de douleur mon cœur se consume!

Revenu à Montréal je me promets d'oublié, je m'en vais fêter.
Pour partir loin de toi et de ta présence douce et troublante.
J'passe près de quatre mois, à regretter de t'avoir laissé aller,
J'me libère enfin de ma colère et de ma rancune.

J'arrive à te parler, à t'écouter, mais je ne peux toujours pas te regarder,
Mes sentiments sont explicites, je suis pire qu'un livre ouvert,
Malheureusement tu n'es plus mienne, tu es dans ses bras,
J'ai beau t'aimer de tout mon cœur, fidèle à moi-même, je reste loin de ton cœur.

Pourquoi, dois-je encore souffrir?

On se rapproche, mais pas assez pour basculer dans la zone dangereuse,
Je le rencontre lui, je sers sa main, je lui souris, je bouille intérieurement,
Mais j't'aime, j'te veux heureuse alors je dis rien, je t'épaule, je suis là,
Ca dérape, tu ne vas pas bien, c'est moi que tu viens voir.

Sais-tu à quel point j'ai mal?

Toujours fidèle à qui je suis, je reste honnête et je prends pas avantage,
Même si t'es dans ma mire, tu es sienne, la ligne, est tracée.
En attendant, je me prends a rêver de toi, de tes lèvres, de ton sourire,
Je parle avec honnêteté, fierté et je ne fais rien pour te déshonorer.

Et puis il te quitte, tu te jettes dans mes bras, moi naïf j'y ai cru...
Je presse rien, je veux suivre ton rythme, mais tu va trop vite.
Sans t'en rendre compte, t'as abuser de moi et de mon amour pour toi,
Six mois d'espoirs et de soupirs, pour une nuit, une seule et ultime nuit.

Le lendemain tu me quitte, tu va loin de moi, vers cet homme qui ne te mérite pas,
Tu disais : je t'aime. J'ai espérer, j'ai cru que c'étais vrai.
Tu as joué avec moi, mon âme, mes sentiments,
Au fonds, j'aurais tout fait pour toi.

J'ai bien essayer de noyer ma peine,
Seulement, tout l'alcool du monde ne ferait disparaître ton visage.

Alors je suis dans ma chambre, les yeux pleins d'eau le cœur plein de mots,
Mais je n'attends plus, je pars, si tu es bel et bien dans sa tour,
Puisses-tu y être heureuse même si il n'est pas moi,
Sache que si tu franchis la ligne pour de bon, je disparais.

Si je laisse aller mes pensées c'est qu'en ce moment, je touche le fond,
Car je nous voyais toi et moi, le pire c'est que j'y ai cru,
J'avais fondé des espoirs, je croyais avoir trouvé ma perle,
Encore une fois, l'amour a causé ma perte.

J'emmènerai moi amour, mes sentiments, et mon cœur meurtris,
J'emmènerai aussi cette ultime nuit dans laquelle six mois d'espoirs sont tombés,
Dans un endroit lointain où je pourrai cicatriser ces autres blessures,
Pour ne jamais revenir, dans ton monde d'illusion et de faux semblants.

Dis-toi bien que le seul but de ces strophes, c'est d'exprimer ma peine et ma rage.

Je suppose que c'est juste une étape de plus, pour en arriver au chemin du bonheur peut-être. Le pire c'est que tu n'as pas eu le courage d'être honnête et de t'assumer, tu te demandes si je t'hais, non même si ma douleur est manifeste, j'pourrais jamais te détester, car je garde en souvenir, cette ultime nuit.

C'est ainsi que je me couche, dans l'odeur de ton parfum et la chaleur de ta peau le cœur lourd des mots que je viens tout juste d'inventer.

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